Retrouvailles et déconnexion

L’été est une période propice à la déconnexion, à la prise de recul, au repos et au dépaysement. Certaines équipes profitent de juillet pour partir en séminaire « au vert » pour se poser, se retrouver et travailler sur leur vision, ou des sujets plus stratégiques qu’il est difficile de travailler au quotidien. D’autres s’offrent une journée de développement d’équipe. Nous avons ainsi accompagné des équipes à faire ce pas de côté. 

Et l'expérience collaborateur dans tout ça?

Le retour au bureau avec le travail hybride généralisé interroge sur l’expérience collaborateur. Le télétravail est acquis et doit être intégré à cette expérience.

Pourquoi revenir travailler quelques jours « au bureau » ? C’est un lieu d’appartenance, de partage de rituels, d’interactions formelles et informelles. Il fédère les troupes, la culture d’entreprise y est incarnée au quotidien. Il peut être un lieu d’émulation parfois de confrontation. Il fait parfois naître des amitiés : la machine à café et la cantine ont du bon ! En outre, le bureau a l’avantage aussi de créer une frontière salvatrice avec la sphère personnelle. Il a un rôle humain fondamental à jouer et le travail hybride a de beaux jours devant lui si ses contours sont co-construits, choisis et maîtrisés. 

Pour donner à nouveau envie aux équipes de revenir physiquement au bureau, il s’agira pour les entreprises de réinventer une expérience collaborateur, en symétrie avec l’expérience client, elle même hybride. Nous pensons que le capital humain et le capital client sont étroitement liés et aussi précieux l’un que l’autre, au-delà même de la marque employeur et de l’engagement.

Lors d’un récent atelier chez un client, une collaboratrice nous partageait ceci : “En entreprise, il manque des modèles de leadership féminins, trop souvent les femmes leaders empruntent les codes des hommes”.
Réponse d’une femme du Codir présente à l’atelier, “Quand j’ai enfin osé être moi après quelques années de management, j’ai réalisé que j’apportais quelque chose en plus, de différent, de très puissant. »

Chez CarréRond, nous travaillons le leadership au féminin autour de deux leviers :
PERMETTRE, c’est le rôle de l’entreprise, c’est à dire des hommes et des femmes qui managent. Cela signifie soutenir les femmes, voir leur potentiel avant qu’elles le voient elles-mêmes parfois, et leur proposer les expériences qui vont les faire grandir.
OSER, c’est du côté des femmes, oser demander, oser être soi. Il s’agit ainsi de les accompagner à lever leurs freins.
Ce double levier constitue à notre sens la clé d’une transformation réussie.

Nos idées de lecture pour l'été

“Du désir au plaisir de changer” de Françoise Kourilsky, un livre en lien avec notre formation actuelle en systémie. La systémie est inspirée de l’école de Palo Alto et de Grégory Bateson. Elle se concentre sur les relations qui existent dans un groupe (entreprise, famille, etc). Elle identifie les interactions entre les individus pour favoriser la mise en action et l’expérimentation, qui conduisent au changement plutôt que l’analyse et la compréhension du passé. Il s’agit de désapprendre pour apprendre de nouvelles façons de faire. Virginie.
« Femmes puissantes » de Léa Salamé : Après l’écoute de l’interview de Christine Lagarde par Léa Salamé, qui nous partage sa vision de la différence entre puissance et pouvoir, j’ai eu envie d’aller plus loin et de lire les autres interviews : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Amélie Mauresmo, j’ai hâte d’avoir leur avis sur ces notions parfois taboues pour les femmes. Agnès

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